Via S. Guglielmo, 83054 Goleto AV

+39 0827 24 432

Home > APERÇU HISTORIQUE

APERÇU HISTORIQUE

Un parcours entre dates, évènements, personnalités qui ont fait de l’Abbaye du Goleto ce lieu unique que nous admirons aujourd’hui.

1133

LE COMPLEXE DE LA CITADELLE

Le complexe de la citadelle monastique du Saintissime Salvatore au Goleto apparaît en 1133 grâce à Guillaume de Verceil à qui le terrain fut donné pour la construction d’une nouvelle abbaye par Ruggero, homme normand du village voisin de Monticchio.

Cette localité aujourd’hui inhabitée, se situe entre Sant’Angelo dei Lombardi et Rocca San Felice.

À la demande du fondateur, la vaste structure fut initialement destinée à accueillir une communauté mixte de religieuses et de moines où l’autorité suprême était représentée par L’Abbesse. Les moines se chargeaient eux du service liturgique et de l’administration.

1142

PREMIÈRE RESTAURATION DE LA FAÇADE DE L’ÉGLISE

Le domaine était disposé en cercle autour de l’église du Saintissime Salvatore (dont il reste aujourd’hui des traces de l’abside). Placé au centre avec la façade orientée vers l’ouest, il comprenait le grand monastère des religieuses à proximité de l’abside et le monastère plus réduit des moines face à la façade.

Probablement dès la mort du saint fondateur, survenu dans la nuit du 24 au 25 juin 1142, fut entreprise une première restauration de la façade de l’église qui en aurait conservé les reliques.

1152

LES ABBESSES FEBRONIA, MARINA I ET II, AGNESE ET SCOLASTICA

Sous la direction de célèbres abbesses —Febronia, Marina I et II, Agnese et Scolastica— la communauté s’accrut et devint notoire pour la sainteté des religieuses. Le monastère se vu enrichi de plusieurs terrains et d’oeuvres d’art.

De par leur travail, se doivent aujourd’hui plusieurs monuments emblématiques du domaine monastique dont la tour Febronia. Réel chef-d’oeuvre de l’art roman, construite avec de nombreux blocs de pierre provenant d’un mausolée romain dédié à Marco Paccio Marcello. Elle prend son nom de l’Abbesse qui en 1152 ordonna sa construction pour la défense du monastère.

1255

LA CHAPELLE SAINT LUCA

La chapelle de Saint Luca fut édifiée en 1255 afin d’accueillir une illustre relique du saint évangéliste. C’est le joyau de l’abbaye.

On y accède par un escalier externe dont le parapet aboutit sur une rampe en forme de serpent tenant une pomme dans sa bouche. La porte d’accès est surmontée par un arc brisé et par une rosace à six ouvertures.

Sur le devant de l’arc une inscription rappelle que l’église a été construite à la demande de Marina II.

L’intérieur est constitué d’un espace au plan carré à deux nefs, elles-mêmes couvertes par des croisées d’ogives.

Parmi les nombreuses fresques qui ornaient la chapelle, il n’en reste que deux médaillons représentant les abbesses Scolastica et Marina ainsi que quelques épisodes de la vie de Saint Guillaume.

1348

LA PESTE NOIRE

Durant environ deux siècles, la communauté monastique exerça une forte influence en particulier sur l’Irpinia, les Pouilles et la Basilicate en partie grâce à la prédilection et la protection que la noblesse normando-souabe lui a toujours portée.

Malencontreusement à partir de 1348, année de la peste noire, commença la lente et inexorable décrépitude qui prit fin le 24 janvier 1506. La suppression, décision du Pape Jules II, de la communauté monastique du Goleto advint suite à la mort de la dernière abbesse en 1515.

Avec la fin de la communauté féminine goletéenne, le monastère fut alors uni à celui de Montevergine qui permit d’assurer la présence de plusieurs moines.

1732

LA RESTAURATION COMPLÈTE DU MONASTÈRE ET LA CONSTRUCTION DE LA GRANDE ÉGLISE

Débuta alors une lente restructuration qui culmina vers la moitié du XVIII siècle suite à de graves dégâts causés par le tremblement de terre du 29 novembre 1732, avec la restauration complète du monastère et la construction de la grande église, œuvre de Domenico Antonio Vaccaro.

En 1807, le souverain de Naples Joseph Bonaparte supprima l’Abbaye du Goleto. Le corps de Saint Guillaume fut alors transféré à Montevergine tandis que l’ameublement fut distribué entre les villages voisins.

1807 - 1973

LE MONASTÈRE ABANDONNÉ

De 1807 à 1973 le monastère resta abandonné malgré plusieurs sollicitations pour sa récupération qui restèrent vaines.
Ainsi quiconque put dérober portes et pierres. Les toits et les murs s’effondrèrent, les vestiges devinrent maîtres incontestés au milieu d’animaux en tout genre. Seules les closeries des ruraux continuèrent leur vie profane.

1973

LA RÉCUPÉRATION, PÈRE LUCIO MARIA DE MARINO

En 1973 s’établit entre les ruines de l’abbaye père Lucio Maria De Marino (1912-1992). Ce moine bénédictin provenant de Montevergine ramena avec ténacité l’attention sur le besoin de récupération matérielle et spirituelle du Goleto.

Grâce à lui, commencèrent les premiers travaux de restauration qui de fil en aiguille permirent le rétablissement fonctionnel du complexe monastique en lui donnant une nouvelle vie et la splendeur que nous pouvons désormais contempler.

1990 - 2021

LES PETITS FRÈRES DE LA COMMUNAUTÉ JESUS CARITAS

De 1990 à juillet 2021 « Les petits frères de la communauté Jesus Caritas » (inspiré de Charles De Foucauld) se sont chargés de l’animation spirituelle du domaine goletéen qui est alors devenu un point de référence croissant pour tous ceux ayant soif d’absolu.

2021

L’ABBAYE AUJOURD’HUI

Depuis juillet 2021 une fraternité presbytérale diocésaine supervise les activités afin que le Goleto reste un lieu de prière, de spiritualité et d’accueil du pèlerin disposé à découvrir le sens de la vie et la présence de Dieu.

Sound OFF